La charcuterie : à bannir pour mincir ?

par Aliive
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La charcuterie me fait grossir

Lors du suivi d’un programme minceur, il semble légitime de penser à la stabilisation et surtout au maintien de votre poids de forme tout au long de votre vie. Devez-vous à tout jamais oublier la charcuterie ?

La charcuterie fait-elle grossir ?

Les aliments ne font pas maigrir ou grossir en eux-mêmes. Certains aliments possèdent une « densité calorique » (Calories pour 100 g de produit) supérieure à d’autres et il est donc nécessaire de bien doser les quantités à consommer.
Avec jusqu’à 45% de lipides, la charcuterie fait partie de ces aliments dont il convient de ne pas abuser.
La charcuterie regroupe plusieurs produits riches en lipides, notamment en graisses saturées et en cholestérol, mais également en sel. Elle contient fréquemment des nitrites, associés à une hausse du risque du cancer colorectal. Certains fabricants utilisent des extraits végétaux ou des bouillons de légumes pour remplacer les nitrites, dans le jambon blanc par exemple. Cela ne constitue pas une alternative saine dans la mesure où ils contiennent naturellement des nitrates qui, sous l’effet de bactéries de l’organisme, sont convertis en nitrites.

Le suivi d’un programme minceur permet d’acquérir de bons réflexes de consommation. Ainsi, réservez la charcuterie aux événements festifs, maximum 150 g par semaine selon l’ANSES et préférez toujours les charcuteries maigres comme le jambon cuit dégraissé découenné, la bresaola, la viande des grisons, ou encore les filets de bacon et le rôti de porc cuit.

Teneur en lipides des charcuteries

Jambons cuits, rôtis de porc, filets de bacon : de 0 à 5% de MG

Jambons secs dégraissés : de 5 à 10% de MG

Andouilles, andouillettes, lardons, boudins blancs : de 15 à 20% de MG

Saucisses, boudins noirs, merguez, pâtés de campagne : de 25 à 30% de MG

Saucissons secs, rillettes : de 35 à 40 % de MG

Chorizo, foie gras : de 40 à 45 % de MG

Comment intégrer de la charcuterie à votre journée autonomie ?

Une fois par semaine, vous pouvez vous accorder une journée autonomie. Celle-ci doit vous permettre de vous faire plaisir tout en restant raisonnable. Vous pouvez bien sûr la fractionner et faire 2 repas principaux en autonomie séparés dans la semaine.

Afin de consommer des aliments plus caloriques comme la charcuterie, vous pouvez remplacer occasionnellement :

10 g de MG par 20 g de pâté de campagne ou 20 g de rillettes ou 20 g de saucisson sec ou 20 g de chorizo.

1 part de viande + 10 g de MG par 100 g de lardons ou 100 g de boudin noir ou 100 g de boudin blanc ou 70 g de chair à saucisse ou 2 chipolatas ou 1 tranche de foie gras (environ 45 g).

1 part de viande + 5 g de MG par ½ andouillette ou 2 knacks pur porc ou saucisses de Strasbourg ou 1 merguez.

1 part de viande par 6 tranches d’andouille ou 5 tranches de cervelas ou 130 g de jambon blanc découenné dégraissé ou de jambon de dinde ou de jambon de poulet ou 100 g de jambon sec dégraissé ou 120 g de filets de bacon ou 90 g de magret de canard fumé dégraissé ou 75 g de viande des Grisons ou de bresaola.

Apprendre à consommer la charcuterie avec parcimonie, cela vous permet de prendre de bonnes habitudes pour la suite. Certes une raclette ou une planche de charcuteries au restaurant fait toujours plaisir mais cela doit rester occasionnel. Ainsi, pour stabiliser votre poids sur le long terme, il est nécessaire de rendre conscience de l’apport en lipides de la charcuterie afin de continuer à en consommer mais de façon plus modérée. L’été par exemple, il est préférable de se limiter à 1 voire 2 saucisses ou merguez au cours d’un barbecue.

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